jeudi 2 février 2017

J'aurais voulu pouvoir me réfugier sous l'aile de ma grand-mère. Me blottir contre elle, comme autrefois, lorsqu'un cauchemar me jetait dans son lit au milieu de la nuit.
Elle ne m'aurait pas protégée du chagrin, non. Nous l'aurions juste partagé.

Mais elle n'était pas au rendez-vous.

Et je suis restée seule, les bras vides, avec au cœur mon besoin d'elle, elle qui n'était pas là, elle qui ne viendrait pas.

Il a fallu que sa fille s'en aille aussi pour qu'avec quinze ans de retard je réalise qu'elle était vraiment partie.